Tous pourris !!!

Oh que non (!) ... on ne peut le dire ainsi,
... mais il faudra leur dire, par contre,
qu'ils sont restés très peu nombreux à relever,
voire, à dénoncer, ou à empêcher ... les dérives mafieuses !!!

???

Ils étaient pourtant bien placés pour savoir et pour réagir :
s'agissait-il alors de "faiblesse", ou de "complicité" ?

La question à se poser est : "est-ce bien là, notre élite (?)
ceux à qui nous confions le sort de notre pays (?)
et le nôtre (?) et celui de nos enfants (?) "

Les cas sont devenus trop fréquents pour que l'on puisse encore fermer les yeux ... ou (un comble, pour celui qui conserve un peu de bon sens !) attendre que la solution vienne des coupables, eux-mêmes : qu'ils finissent par freiner leurs ardeurs ... à moins qu'ils ne votent encore d'autres lois d'amnistie, ou de financements des partis, ou de répartitions électorales, ou organisent d'autres modes de blocage de la justice, de l'information, de l'expression populaire, de la communication, d'internet ... ou peut-être ... d'inexplicables disparitions d'archives, ou quelques incendies ...?

Nous n'allons pas, ici, ajouter de nouveaux éléments à tout ce qui a été dit et écrit sur les multiples formes de pratiques coupables : cela remplit les journaux, les émissions à succès, les rayonnages des libraires ... et n'impressionne plus personne !!!
En réalité,
chacun sait ... que l'on en sait suffisamment aujourd'hui ... pour nous "obliger à exiger" que cela change, sans autre délai (!) ... et notre silence en devient donc d'autant plus pesant, l'amnésie plus paralysante : l'irresponsabilité devient naturelle et la Vie "virtuelle" ...
Le véritable problème semble donc se situer ailleurs, dans nos comportements de société et il n'y a probablement pas d'issue naturellement heureuse à un tel cas de conscience : nos spécialistes des comportements restent bizarement sans voix et l'on compte même sur l'exemple de nos anciens - qui avaient déjà fait de mauvais choix d'orientations, lorsqu'ils se trouvaient confrontés à ce genre d' alternatives, il y a quelques décennies - pour nous aider à reprendre conscience et nous éclairer un peu ...

Allons donc au-delà du ressentiment ... et volons vers une Conclusion :

- ce pays a, bien-sûr, besoin d'un Etat et de ses Institutions ...
mais les serviteurs de la Nation doivent être (et s'engager à rester !) des modèles de sagesse, d'intégrité, de dignité ... pendant toute la durée de leurs missions, ou de leur mandat !

- il faut susciter les vocations pour des engagements désintéressés !

- aucun jeu d'argent ne doit troubler, ou fausser, les règles de Démocratie : c'est à l'Etat de prendre en charge les coûts des procédures électorales, de les mener loyalement et en toute équité !
Les aides publiques versées aux Partis Politiques doivent correspondre, non pas à leurs "budgets promotionnels et publicitaires", mais de façon très spécifique, aux actions d'intérêt public qui seront programmées et réalisées par ces organisations : travaux d'études et de recherche, actions de formations, cycles de conférences, activités et manifestations d'intérêt général, etc ...

- il faut empêcher le carriérisme politique et la formation de clans : les mandats ne doivent plus être, ni cumulables, ni renouvelables !

- chaque intervenant doit être traité en toute responsabilité : les sanctions doivent être exemplaires à ce niveau de la Société et l'usage des immunités parlementaires ne doit plus être détourné !

- détournements et corruptions doivent entraîner la révocation définitive des coupables, auteurs et complices, au sein de nos services et établissements publics ... et l'interdiction, pour toute entreprise et tous dirigeants concernés, de participer à un marché, ou toute autre action publique, pendant une durée de cinq ans.

 

Il faudra définir un Code Ethique
pour amener tous les types d'intervenants concernés
à mieux prendre conscience des véritables exigences des diverses missions ...
pour le Service Public !

Un Organisme spécifique devra être chargé d'optimiser, de promouvoir et de faire respecter ces Règles de bonne conduite :
aucune mission touchant aux Services Publics ne devra être confiée à une personne, ou à une structure, ayant failli sur ce plan de l'Ethique !

Il sera de la responsabilité de l'Etat de mettre en place, d'évaluer et de reconsidérer si nécessaire, tous les Outils nécessaires à la Vie Publique, aux Services Publics, au bien-être, à la protection et à la sécurité des citoyens :
- gaspillages, passe-droits, immobilismes, corporatismes, doivent être considérés comme des erreurs : des manquements aux engagements et objectifs de Service Public et donc, des fautes sanctionnables ...
- aucun secteur ne devra être "négligé", sous prétexte d'interventions associatives ou de bénévolat : l'Etat restant le premier Responsable de tous les Devoirs et Missions à vocation Publique ...
- doivent être exclues, par contre, toutes activités extérieures à la Mission de l'Etat : cigarettes, automobiles, et autres ...
- les activités de Service Public doivent être assurées par des intervenants compétents et disponibles : ils peuvent être originaires d'horizons différents, ils doivent être spécialement formés en vue de leur mission, ils seront encadrés par des experts ayant le statut de fonctionnaire, ou d'autres spécialistes, selon les missions ...
- l'Etat devra mettre en place des outils de contrôle adaptés pour veiller à la Qualité des Services fournis au Public. Il entretiendra les nécessaires aptitudes à la souplesse et à la mobilité, pour mieux répondre aux éventuelles évolutions des besoins ou des technologies...
- l'Etat devra favoriser la participation des citoyens, des mouvements associatifs, des entreprises et autres structures, par des appels d'offres, appels à projet, appels de partenariat, etc ...

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